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[CONCERT] 7 Weeks + Guisberg · Halle Verrière – Meisenthal (57)
10 février |20 h 00 min - 23 h 59 min
12€ à 15€7 WEEKS
7 WEEKS est un groupe de rock qui explore, découvre et avance. Ses errances et ses rencontres sont autant d’histoires et de personnages que leurs morceaux décrivent avant la prochaine quête, dans une recherche sonore qui ne s’embarrasse pas de codes et de modes.
‘Electrons libres’ et suffisamment expérimentés pour éviter d’enfoncer des portes ouvertes, ils puisent leur inspiration ailleurs que dans les poncifs du genre, ils jouent ce qu’ils voient ou vivent, un jeu éprouvant mais qui ouvre la voie à l’intensité, la véracité.
7 WEEKS tourne et produit des disques aventureux depuis 2009, ils ont leur propre label et sont producteur auto-financé de 6 albums et 2 Eps qui les ont menés partout en Europe et au Royaume Uni, jouant devant des publics très différents .
« Fade into Blurred Lines » est un album de gueules cassées et de laissés pour compte. Tels des Don Quichotte emportés par le vent, les personnages qui composent ce disque passent et disparaissent, ne laissant qu’un écho sourd. C’est l’album le plus personnel du groupe, un album de blues en quelque sorte, abrupt et écorché qui n’a rien à perdre et tout à exprimer.
2 ans après la série des « Sisyphus Complete Recordings », 7 WEEKS revient moins solaire, plus terrien, conscient de la nécessaire importance du ‘brut’ et de la ‘fragilité’ face à l’éloge contemporaine du ‘lisse’ et du ‘parfait’. Enregistré live, sans artifices et produit par Pascal Mondaz, « Fade into Blurred Lines » met l’accent sur le côté décharné du groupe, puissant et intimiste.
GUISBERG
Si Les Shades sont un groupe de petits, Guisberg est un groupe de grands. Avec une indifférence tacite envers tout ce qui peut toucher à l’aspect glamour ou sexy de la musique à guitares, cette formation est celle de l’âge d’avant : elle pense que la mode a disparu. Elle rappelle au souvenir des noms surgis d’un puits aussi profond que la vallée close et alsacienne où ses auteurs auraient, paraît-il, fourbi leurs armes : Helmet, Bauhaus, Swans, un peu de Kat Onoma et de Fugazi ou même The Stranglers pour le côté rustre. Et que dire de la pochette qui voit le trio, grimé en bûcherons vosgiens résolus à un job d’appoint, celui de vigile, pour accomplir en voiture une ronde nocturne aux abords d’une zone commerciale du grand Est ? Métallique, presque straight edge, mais portée par une voix parfois haut perchée et fascinante à force de travailler sans effort l’aspect incongru de son accent local, la production à la tartare de leurs albums révèle un humour brillement contenu.